Remplaçant.es : Sylvie Joncour & Bernard Pino
Côté mer, sortons de la brume, choisissons un cap !
Engageons, de suite, les Assises de la mer et du littoral en Pays bigouden afin de bâtir ensemble un avenir durable à la filière pêche, une politique nautique et portuaire cohérente, un plan de préservation du littoral.

« Nous devons innover, imaginer un « bien-vieillir » où chacun peut décider de sa vie et « considérer » enfin le handicap, en changer notre regard ! »
Téléchargements :
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Nous sommes en relation continue avec le monde qui nous entoure.
Le préserver, le respecter, c’est tout simplement… vital !
Cette élection nous concerne toutes et tous. Elle impacte notre quotidien.
Les élu·e·s au conseil départemental gèrent près d’un milliard d’euros par an, dont plus de la moitié est relatif au secteur social. Il concerne tous les âges de la vie !
Le Pays bigouden, nous le connaissons. Nous y vivons et avons acquis une expérience reconnue, en particulier dans les secteurs sociaux, de la santé, de la mer ou de l’environnement. Nous voulons la mettre au service de notre territoire en travaillant en étroite concertation avec vous.
Alors que les mutations s’accélèrent, nous serons présent·e·s et agirons de manière concrète pour rechercher, ensemble, des solutions constructives sur les sujets sensibles actuels : la préservation et la gestion de l’eau, le logement pour tous en période d’inflation immobilière, les antennes-relais, le devenir des ports et de la pêche, l’avenir de notre littoral sous hautes pressions…
La crise sanitaire que nous vivons nous apprend, sans nul doute, l’humilité, l’absolue nécessité d’être solidaire, nous fait prendre conscience de nos interdépendances. Elle met en exergue le courage de celles et ceux qui ont assuré notre quotidien, mais aussi la nécessité d’imaginer un « bien-vieillir » où chacun peut décider de sa vie. Nous renouons à l’essentiel de nos vies, chacun dans sa différence, mais avec un socle souvent commun : amis, famille, nature !
L’écologie n’est pas une option.
Poent braz eo d’ober wardro an ekologiezh.
Le réchauffement climatique s’accélère, soyons, enfin, à la hauteur des enjeux. Sans hypocrisie, évaluons ce qui a été entrepris sur notre territoire, les projets envisagés. Agissons collectivement et individuellement pour changer la donne et les priorités : un vrai réseau de pistes cyclables n’est ni ruineux ni insurmontable !
Contact :
Facebook : Finistère d’avenir – Pays bigouden
Email : bigoud@finistere-avenir.bzh
Remplaçant
Bernard Pino
Le Guilvinec
Médecin
Titulaire
Janick Moriceau
Conseillère municipale de Pont-l’Abbé,
ex-vice-présidente du conseil régional de Bretagne chargée de la mer
Remplaçante
Sylvie Joncour
Penmarc’h
Secrétaire médicale, retraitée
Membre du bureau national de Nouvelle Donne
Titulaire
Dominique Jolfre
Treffiagat
Travailleur social
Auteur compositeur interprète

Janick Moriceau
Ecologiste, agronome, enseignante en économie, c’est, depuis 40 ans,
coté mer et littoral que ma vie professionnelle, mes engagements
associatifs et politiques, se sont orientés.
Les 10 années passées au Guilvinec, au comité local des pêches,
auprès des pêcheurs du pays bigouden, de leurs familles m’ont
beaucoup appris de la vie en mer, de celles de nos ports, de
l’importance du dialogue, même vif, des solidarités tissées au fil des
difficultés et des drames humains.
Ces enseignements ne furent jamais oubliés à tous les postes que j’ai
occupés : internationaux, européens ou en Bretagne lorsque je fus vice
présidente du conseil régional en charge de la mer (2004-2010).
Partout, j’ai eu cette même exigence de concertation, de recherche de
consensus avant la décision et d’égalité de tous devant l’information.
Plus que jamais, face aux défis environnementaux, économiques et
de société qu’il nous faut relever, nous avons besoin d’une
démocratie vivante et forte.
Des mutations sont en cours de tout ordre et profondes.
Ainsi, la crise sanitaire renforce l’attractivité de notre littoral avec de
nombreuses conséquences parmi lesquelles une crise du logement des
plus modestes.
Ensemble, nous devons agir et innover pour plus de justice sociale et
préserver nos ressources naturelles : les changements sont d’autant
plus difficiles à surmonter qu’ils ne sont pas anticipés.
Face a cette situation, je vous propose mon expérience, la disponibilité
d’une élue qui fera le choix d’un seul et unique mandat, celui de
conseillère départementale.

Dominique Jolfre
Auteur-compositeur-interprète, travailleur social depuis près de 40 ans à deux ans de ma cessation d’activité et père de quatre enfants bilingues dont l’un est différent, je suis particulièrement sensible à tout ce qui touche aux solidarités et aux bien-être, qu’il s’agisse de « révérer » le féminisme et les genres, de « penser » l’enfance, la jeunesse, la famille en termes de développement, d’éduction et de formation, d’« imaginer » le bien-vieillir dans le respect de chacun à décider de sa vie, ou de « considérer » enfin le handicap et d’en changer notre regard (12% de la population française).
Pour moi, tous ces domaines sont unis par ce même proverbe, « commun n’est pas comme un », la ressemblance cache beaucoup de différences. Et c’est bien sur ces sujets que je porterai naturellement mes efforts. Autre maître-mot, l’écologie, évidemment, dont le plus rationnel des synonymes est respect.
Par écologie, je pense spontanément à son premier principe qui est que « chaque être vivant est en relation continue avec tout ce qui constitue son environnement ».
Si préserver la terre est une nécessité absolue, cela ne peut se faire qu’en exigeant que nous soyons solidaires devant l’emploi, la diversité des énergies renouvelables, le moins-polluant des entreprises, nos modes de déplacements, la gestion de nos ressources naturelles entre terre, ciel et mer..

Sylvie Joncour
J’ai 65 ans, j’ai élevé 3 enfants et exercée le métier de secrétaire médicale. Puis j’ai rencontré Pierre Larouturou et Anne Hessel à travers un livre « 1000 milliards pour le climat » ; ça me parlait, moi dont le mari employé dans une banque en pays bigouden, accordait des prêts aux pêcheurs et aux familles du coin.
J’ai alors mesuré l’importance de l’écologie dans la vie réelle.
J’ai été candidate aux législatives, et je suis maintenant au Bureau National chargée du lien entre les adhérents, les sympathisants et de la dynamique des territoires.
Je suis en binôme avec Anne Hessel dans l’équipe d’animation de l’archipel.
L’archipel de l’écologie et des solidarités, dont Anne Hessel est l’ une des cofondatrices, réuni quasiment tous les partis (à gauche) qui ont pris conscience que l’écologie n’était pas qu’une affaire de plantes vertes.
Intégrer l’écologie dans les prises de décisions publiques c’est inviter « toutes et tous » à se mettre autour d’une table dans les domaines sociaux, économiques, commerciaux, touristiques, sans oublier ceux de la santé ou du handicap.

Bernard Pino
Je suis aujourd’hui Interne en médecine générale et je pourrais bientôt exercer en qualité de médecin. J’ai repris mes études de médecine après les avoir arrêtées, il y a près de 30 ans, alors que j’étais en sixième année.
J’ai vécu cette année du côté des soignants mais j’ai surtout trouvé particulièrement difficile ce que vous avez vécu ; vous avez souffert.
Cette pandémie a révélé l’importance de la solidarité et des liens sociaux mais également les déserts pour certaines prises en charge, entre autres, dans le domaine psychosocial ou celui du handicap.
Nous allons reconstruire, mais j’ai bien peur qu’au nom de l’économie ou de la rentabilité la prise en compte de l’humain ne soit sacrifiée.
J’ai fait le choix de l’écologie politique depuis plus de 30 ans et j’ai confiance dans les expériences du terrain de Janick et Dominique pour améliorer notre quotidien ici en pays bigouden